2023 Atelier Bannières réalisations des élèves
Nous avons effectué ce projet à deux, représentant des objets liés à des lieux des centres d’intérêt, des moments vécus ensemble. Ses objets sont : un ballon de basket, un polaroid, un bracelet de camping, un chameau gonflable, une casquette, une pizza, du maïs. Nous les avons placés dans un caddie pour les rassembler mais aussi car le caddie est lui aussi un objet lié à un souvenir. Les roues du caddies aussi représente un souvenir, ce sont les logo de Luigi et Mario qui sont des personnages de jeux vidéos sur lesquels nous avons un déguisement en commun. Les barreaux du caddie ne sont pas parfaitement droits, ce qui donne une impression de vague, de mouvement ainsi qu’un côté enfantin, sans trop de limite. Nous avons choisi les tissus en fonction de leurs textures, couleurs… Nous les avons découpés et épinglés sur notre fond afin de les coudre. Notre fond est blanc pour faire ressortir les autres couleurs des objets. Les proportions des objets sont dessinées par rapport à la valeur du souvenir. Notre réalisation est au format raisin (50x65cm). Sur notre bannière, à droite du caddie, on peut voir notre slogan “souvenirs d’été”. Il aide à comprendre notre réalisation. Notre réalisation laisse place à deux contrastes : chaud froid avec le bleu du polaroid et le orange du ballon de basket par exemple, contraste qui se retrouve dans les roues du caddie. Ici, le chaud représente l’été et le froid représente les querelles mais les souvenirs nous rassemblent finalement. Le deuxième contraste est clair-obscur avec le fond de la bannière blanc et le noir du caddie.
Nous avons débuté cette nouvelle séquence qui est la continuité de la séquence de la bannière. Cette séquence a pour but de réaliser une vidéo qui nous met en scène entrain de déambuler avec notre bannière. Notre séquence portait sur une bannière qui rassemblait nos points communs mais surtout notre intérêt pour le rappeur Luther et son album « Garçon »
Alors dans un premier temps nous avons déjà réfléchis à l’endroit où tourner la vidéo. Nous avons une première fois penser à une forêt mais les conditions de tournages étaient mauvaises car nous voulions filmer dans les bois de nuit. Puisque le premier choix de lieu était trop complexe, nous nous sommes orienteur un lieu plus urbain comme un tunnel couvert de tags. Ce tunnel est un endroit qui n’a pas plusieurs possibilités de directions ce qui fait référence au fait d’être spectateur et de ne pas avoir d’impact sur le chemin de notre monde. Il fait aussi référence à des lieux qu’on peut retrouver dans les différents clips des chansons de Luther. Nous avons réussi à trouver un lieu qui nous plaisait tout autant, un lieu qui collait avec les teintes et l’atmosphère sombre de la bannière.
Ensuite nous avons réfléchi aux ajouts supplémentaires que nous pourrons placer dans la vidéo. Nous avons donc ajouté une musique venant de l’album qui est représentée sur la bannière. La chanson choisie est « Garçon » du rappeur Luther venant de son plus gros projet musical, un des multiples intérêts communs que nous avons entre nous. Ensuite, nous voulions placer à différents moments de la vidéo des jets de lumière blanches cependant puisque nous avons réalisé le tournage de jour, ces jets de lumière devenaient un point négatifs pour la vidéo. Alors, à la place, nous avons préféré remplacer ces lumières par des coupures noires pendant la vidéo, nous avons trouvé le résultat meilleur et avons donc gardé cette option. Les paroles de la fin parlent de « pétards », encore une fois en rapport avec l’impact que nous avons sur notre monde. Cette drogue a un effet décontractant et qui apaise ne nous permet pas d’être actif.
Comme slogan, nous avons choisi « Nous sommes seuls ». Nous sommes plusieurs à sembler être spectateur du monde et ressentir ce sentiment. Après cette étape en amont, nous avons réalisé le tournage des différentes scènes pour notre vidéo. Avec l’aide d’un cadreur, nous avons réalisé plusieurs plans, plusieurs séquences pour diversifier et créer du rythme pour notre vidéo. Ces différents plans permettent aussi de ne pas se reposer uniquement sur un plan tout au long de la vidéo et donc de rester linéaire. Notre vidéo se termine par la cover de l’album de Luther pour garder en tête la référence avec l’artiste en question. Pendant la vidéo, nous portons des gants et des cagoules pour qu’on puisse seulement voir nos yeux, car nous voulions rappeler les yeux placer à différents endroits sur la bannière et aussi sur la cover du projet musical du rappeur.
J’ai représenté des personnes similaires regardants dans différentes direction. Je voulais représenter les populations des villes, serrer, marchant sans se soucier des autres. Pour faire mon patron j’ai d’abord décidé de faire les mesure du format raisin et d’accentuer les diagonales pour poser mes personnages, j avais calculé 96 personne de 10 cm, malheureusement, ce serait de trop petits motifs pour le support textile et ayant une limite de temps cela aurait été impossible, je l’ai donc doublé de taille. Pour le choix des couleurs, j ai choisie le noir et blanc des couleurs froide et tristes et un tissu à motif pour le faire ressortir à travers la foule, le fond est rouge faisant un contraste chaud froid. L’artiste nommer Ralph Fleck a représenté de nombreuse foules ressemblant a ma réalisation, la plus ressemblante est open air. Enfin ma réalisation est composée de 11 personnes en noire et blanc et de 1 personne a motif représentant la différence. Ma réalisation a un motif répétitif pouvant varier de support.
Depuis le début du troisième trimestre, nous avons travaillé avec l’artiste Clara Denidet sur le thème « qu’est-ce qui nous rassemble ». Nous étions par deux et notre objectif était de trouver ce que représenterait notre bannière et d’ensuite la confectionner. Nous avons commencé par créer plusieurs croquis. Les nôtres étaient très différents, ils avaient pour thème des choses que nous apprécions toutes les deux, des revendications, ou bien des souvenirs communs. Nous avons ensuite réfléchit à ceux que nous trouvions le plus intéressant. Nous avons finalement décidé de travaillé sur la mémoire collective, les souvenirs en commun, mais d’une manière plus générale. En effet, nos croquis représentaient chacun un souvenir, ce qui n’était pas très parlant pour les personnes qui les observaient. Nous avons donc sélectionné un de nos croquis et nous avons décidé que la lampe à lave représenterait notre mémoire collective. Les bulles, elles, représenteraient les souvenirs.
La lampe à lave est au centre de l’image puisque c’est l’élément que nous voulions le plus mettre en valeur. En second viennent les visage sur lesquels se reflètent les bulles de la lampe. Nous voulions montrer que ces souvenirs ont une influence sur nous, que nous y sommes liés.
Dans notre réalisation, les couleurs ont une importance. Les tissus qui constituent la lampe sont des couleurs primaires. Ceux qui constituent les visages sont de couleurs secondaires. Les seules couleurs primaires sur le visage viennent du bleu d’un œil et des reflets de la lampe. Les reflets de la lampe sont bleu et rouge et parfois violet. L’ajout du violet signifie que ces souvenirs coexistent et ne sont pas individuels.
Le choix des tissus a aussi de l’importance dans notre réalisation. Pour le bas et le haut de la lampe nous avons choisi un tissus côtelé afin d’imiter la matière de la lampe. Le reste de la lampe est fait dans un tissus rouge transparent qui rappelle la transparence du verre. Les tissus des bulles sont de différentes tailles et de différentes textures car nos souvenirs ne sont pas identiques. Sur les visages, nous avons aussi choisi d’utiliser du tissus côtelé pour imiter les sourcils. Les reflets sur les visages ne sont pas tous fait dans le même tissu pour la même raison que les bulles. Le fond de notre bannière est fait dans un tissu noir d’aspect velours. Nous ne voulions pas d’un simple tissus noir, l’aspect de velours offre beaucoup plus de reflet et donne un résultat beaucoup plus intéressant.
Notre réalisation est aussi un autoportrait car nous sommes toutes les deux représentées. Ce sont des visages grossiers avec peu de profondeur qui ressemblent à des masques. Notre réalisation a un côté cauchemardesque : Les couleurs vivent dans le noir, la pâleur des visages, la forme peu réaliste de la lampe et les yeux écarquillés qui fixent le spectateur.
Nos mots-clés sont « la mémoire collective », « les souvenirs », « les symboles », « les cauchemars ».
En réfléchissant à ces mots-clés, nous avons mis en lien notre réalisation avec deux films.
Le premier film est « Vice-Versa » du studio d’animation Pixar, réalisé par Pete Docter et Ronnie del Carmen. Dans ce film, les émotions d’une petite fille sont personnifiées. Les souvenirs sont représentés par des sphères et conservés dans d’énormes entrepôts représentants la mémoire. Chaque souvenir est associé à une émotions, chaque émotion est représentée par une couleur différente. Comme notre réalisation, Vice-Versa matérialise les souvenirs et la mémoire, même si l’esthétique est différente.
Le second film est « Last night in Soho » réalisé par Edgar Wright avec Anya Taylor-Joy et Thomasin McKenzie. Dans ce film, une jeune étudiante de mode loue une chambre de bonne, la nuit, elle rêve des souvenirs d’une jeune fille des années soixante. Petit à petit, ses rêves se transforment en cauchemars car la vie de cette jeune fille a basculé. Ce film aborde également le thème des souvenirs mais sous un tout autre angle. La réelle similitude avec notre réalisation se trouve surtout dans l’aspect cauchemardesque du film et dans l’esthétique colorée des souvenirs.
Ce qui nous rassemble c’est la pratique du dessin et le plaisir de l’imagination.
Pour cela nous avons réalisé une main tenant un crayon et dessinant un croissant de lune où, à l’intérieur se trouve un nuage de pensées. De ce nuage sort un dragon sur un fond bleu marine. Pour chaque élément, on a utilisé plusieurs tissus de différentes couleurs pour ajouter un effet de profondeur. Pour la main nous avons des tissus de couleurs rouges-oranges-roses avec le crayon vert ce qui créé un contraste complémentaire. Pour les nuages nous avons pris du noir, gris-beige et du blanc que nous avons superposés en dégradé. Il y a aussi un contraste clair-obscur entre le noir et le blanc. Pour le dragon nous avons pris des tissus orange, rouge et crème qui sont des couleurs chaudes. La lune est beige-crème et elle est mise en valeur par le contraste clair-obscur avec le fond bleu marine. Si nous avons choisi ce fond c’est parce qu’il permet de mettre en valeur plusieurs éléments notamment la lune, les nuages mais aussi la main et le dragon avec le orange ce qui créé un contraste complémentaire et un contraste chaud-froid mais aussi parce qu’avec la lune, ça créé l’effet de la nuit et de l’espace.
Pour l’orientation, il y a plusieurs façons de regarder. Tout d’abord, nous avions pensé à mettre en paysage avec la main dans le bon sens ce qui reflète plus la réalité car le dragon n’est pas mis en valeur. Mais après réflexion nous avons choisi l’orientation portrait : la main en dessous et le dragon au-dessus, cela met plus en valeur l’imaginaire.
Pour notre devise nous avons pensé à « De la pointe d’un crayon surgit un monde ».
Notre bannière représente un masque qui est l’emblème du film « american nightmare » de James Demonaco. Nous l’avons modifié en ajoutant le drapeau de la Bretagne. Le film parle de symbole patriotique et ce qui nous rassemble aussi c’est la Bretagne. Par la suite nous avons à l’aide d’un fil vert dessiné un œil en croix , un nez, bouche cousus comme sur le masque du film. Sur la couronne il y a d’autres triangles plus petits ,nous les avons rajoutés pour donner du volume avec un effet d’ombrage. Nous avons choisi un fond rouge pour faire ressortir le masque et aussi rappeler le côté sanglant du film.
Notre groupe s’est formé autour de nos passions communes, la musique de l’artiste EMINEM et la photographie. De plus, nous aimons tous les trois la couleur rouge. Par la suite, nous avons créé dix croquis chacun et avons fait des choix et des associations. Ensuite, nous avons ané les couleurs. Nos couleurs : bleu, rouge, noir, blanc, jaune. Rouge qui rappelle les débuts de la photographie Bleu et rouge qui rappelle les débuts de la cinématographie en 3d. Le jaune pour montrer l’importance de la musique (les notes) et en noir le logo du rappeur EMINEM. Le blanc correspond aux tablatures.
Pour réaliser notre production, nous avons donc coud chaque partie de tissu entre elles pour finaliser notre réalisation. Elle représente donc un polaroïd : sa forme nous a fait penser à une scène. Nous l’avons associé à une tablature s’envolant. cela donne un contraste de chaud froid entre le polaroïde et le fond de couleur rouge. Nous avons aussi décidé de faire sortir de ce polaroïd une tablature qui devient de plus en plus grande composée de diverses notes de musique. De plus, cette réalisation permet de montrer nos points communs. Nous avons décidé que la tablature sorte de ce Polaroïd pour donner un eet de perspective car la tablature devient de plus en plus étroite. Nous avons choisi la couleur rouge de fond car cela fait ressortir le polaroid. Cela fait aussi penser aux premières photos avec les studios composés de leds rouges pour ne pas abîmer la couleur saine de la photo ainsi que les débuts de la cinématographie en trois dimensions. Nos contours de tissu sont de couleurs noires, nous voulions faire ainsi pour faire ressortir chaque partie de notre réalisation. La couture de la tablature est complexe et réalisée à la machine à coudre. En eet, pour que l’œil humain soit imprégné de ces notes de musique nous les avons cousues en sorte de pont. En bas à droite de notre banderole on peut y voir le logo d’une musique il s’agit de la musique “ Superman ”. C’est une chanson du rappeur américain Eminem, 3e single extrait de The Eminem Show sorti en 2002. Écrite et composée par Eminem et Je Bass. La chanson est un duo avec Dina Rae cela peut faire à la tablature jouant cette musique.
Nous pouvons rapprocher notre réalisation avec l’œuvre de Picasso : Nature morte à la chaise cannée, 1912, toile, cirée, corde, peinture à huile. Picasso utilise des parties d’objets dans sa nature morte, tel que du bois, des cordes… Nous avons utilisé des anneaux de rideaux, du tissu, du fil, de la colle… Ces deux réalisations sont donc quasiment semblables.
Nous avons choisi de représenter un casque médiéval car la raison pour laquelle nous sommes devenu amis est l’ intérêt pour un jeu vidéo qui a une ambiance médiévale, Elden Ring. Puis nous avons décidé de représenter sur la partie basse du casque un croissant de lune parce que nous aimons tous les deux l’ambiance que la nuit fait transparaître. Pour rappeler ce côté médiéval nous avons placé deux épées en croix qui rappelle les emblèmes des chevaliers. Ensuite nous avons décidé de placer un œil en haut de la croix du casque, l’œil appartient à un ennemi majeur dans ce jeu qui est très apprécié. Le casque est en feu car nous adorons tous les deux l’été. Le fond est blanc pour faire ressortir l’emblème. Les flammes sont de couleurs chaudes ainsi que la croix jaune et les manches des épées qui sont marrons. Le casque, les épées qui représentent la grande partie de l’emblème sont de couleurs froides ce qui rajoute du contraste et attire l’œil. Les artistes qui se rapprochent le plus de notre bannière sont Raoul Haussmann qui utilise des têtes et ajoute plein de références sur lui, nous avons choisi le même mode de fonctionnement. Henry Matisse lui utilise des collages de papiers colorés et nous avons créé des formes très colorées comme il le fait.
Depuis le début du trimestre nous avons travaillé avec l’artiste Clara Denidet sur le thème « Qu’est ce qui nous rassemble ? ». En duo, nous avons commencé par créer plusieurs croquis, les nôtres étaient très variées, mais nous avions déjà quelques idées en tête(fenêtres, cœur, lumière). Nous avions choisi comme thème l’honnêteté, c’est pourquoi nous avons choisi de représenter une fenêtre ouverte d’où sort de la lumière entourant un cœur. Nous avons décidé de représenter notre œuvre comme une métaphore, pour nous l’honnêteté consiste à parler à cœur ouvert, c’est pour cela que la fenêtre ouverte encadre le cœur mis en valeur par la lumière. Le cœur est centré car c’est l’élément principal de l’œuvre, nous l’avons cousu à la main. Nous avons utilisé un tissu rouge sang en velours, et d’autres tissus rouge aux matières particulières (côtelé, synthétique et une sorte de velours) pour contraster avec le fond noir et le tissu blanc sans artifices. Donc un tissu en velours, car je voulais que ça fasse un effet de volume et un peu matelassé pour que le cœur sorte légèrement de la bannière. Ce fond neutre a été choisi pour faire ressortir les couleurs utilisées pour les vitraux, des couleurs primaires comme le jaune et le rouge mais aussi des couleurs secondaires comme le violet, le vert, et l’orange. Un fond noir, car les vitraux sont souvent dans l’ombre ce qui fait ressortir leurs carreaux. Pour les carreaux nous avons choisi des tissus légèrement transparents pour que le tissu blanc se voit et fasse un effet de lumière. Pour les rayons qui entourent le cœur nous avons sélectionné un tissu beige en velours pour un effet brillant et divin.
Nous nous sommes inspirées du cœur sacrée de Jésus, représenté sous la forme d’un cœur enflammé brillant d’une lumière divine, entouré d’une couronne d’épines surmontée d’une petite croix. J’ai trouvé quelques similitudes avec des artistes qui réalisent des vitraux comme le peintre Marc Chagall (1887-1985) qui a réalisé une rosace pour le chœur de l’église Freumunster Zurich) Mais aussi Henri Matisse que vous nous aviez présenté en début de trimestre. (Chapelle Matisse) Frida Kahlo a aussi fait référence au cœur sacré dans ces œuvres : Le cœur de 1937 et Les deux Frida 1939.
Nous voudrions déambuler avec notre bannière dans les mains, toutes les deux habillées en blanc. Le blanc est pour nous la couleur de l’honnêteté, le sujet de notre bannière. C’est aussi une couleur que l’on porte lors de notre communion. Étant toutes les deux croyantes nous voulons déambuler autour d’une église, si possible à l’intérieur. Dans la chrétienté, l’honnêteté est une valeur importante, on peut le voir notamment avec la confession (action de confier, d’avouer à un prête les fautes, les erreurs qu’on a à se reprocher), mais aussi la marche du pardon. Le pardon est une forme de pèlerinage principalement rencontrée en Bretagne. Il est organisé à une date fixe récurrente, dans un lieu déterminé et est dédié à un saint précis.
Qu’est-ce qui nous rassemble ? Cette question est la base de notre projet qui prendra la forme d’une bannière. L’héraldique désigne l’art du blason, c’est une science au même titre que la phaléristique (science des décorations et des médailles). Mais le plus important est de répondre à cette question : « Qu’est-ce qui nous rassemble ». L’envie d’une pizza, la nourriture, la gastronomie, la mangeaille ; tout cela nous rassemble dans notre groupe de trois, surtout la pizza. Ce qui nous uni c’est surtout l’amour de cette fabuleuse denrée.
L’art aussi joue un rôle très important dans la décision de notre réalisation, c’est avec ce domaine que nous souhaitions allier la pizza. La Mona Pizza est une chimère entre le plat le plus fabuleux existant sur Terre et une des œuvres d’art les plus magnifiques et célèbre du monde. Tout d’abord, il y a derrière la pizza toute un art ainsi qu’un véritable culte. La pizza et l’art sont intimement liés car, aussi fou que cela puisse paraître, la pizza est en 2018 est reconnue patrimoine immatériel de l’humanité (à la même façon que la fameuse baguette française).
La pizza est aussi, tout comme l’art, une façon pour les minorités de sortir de la pauvreté. Elle permet de se retrouver en marge de la société, mais peut aussi rendre célèbre. Comme Alain Fauconnet, qui, en 2022, a été nommé champion du monde de pizza. Tout cela pour dire que la pizza est un art à elle-même, c’est une composition colorée, une sculpture, c’est un théâtre gustatif, c’est une peinture et c’est finalement la point commun de plusieurs arts. Nous avons décidé d’exploiter cette liaison entre la pizza et l’art pour créer une sorte de mise-en-abîme. Une composition d’une composition. Ce qui est compliqué c’est de trouver une couleur qui puisse faire ressortir l’élément coloré qu’est la pizza ; le gris, une couleur qui n’est pas présente sur une pizza, elle ferait dire ressortir la pâte ainsi que tous les autres ingrédients comme : la sauce tomate (qui est rouge), le fromage (qui est blanchâtre) ainsi que les olives et les peperonis qui sont mi-bordeaux, mi-violet-foncé.
Les problèmes rencontrés étaient que cela fut compliqué de trouver deux de nos schémas qui pouvaient, d’une manière ou d’une autre, s’assembler. Au final, nous avons trouvé que de rassembler La Joconde et la pizza serait une bonne idée pour rassembler nos deux passions. Le principal matériau utilisé est le tissu. De différentes formes, de différentes tailles et de différentes couleurs, il est le candidat idéal pour fabriquer une bannière digne de ce nom. Les couleurs elles aussi jouent un grand rôle dans l’aspect visuel de notre réalisation ; il fallait trouver des couleurs qui fassent ressortir la pizza et un peu moins la Mona Lisa (la pizza étant notre sujet principal). A l’arrière-plan, on peut observer des rayons solaires semblants illuminer toute la réalisation, les rayons ressortent parfaitement sur un ciel bleu clair mais pas trop vif. La bannière est plutôt claire, mais elle croise chaud et froid.
On pourrait comparer notre travail à celui d’Henri Matisse bien sûr pour avoir collé ainsi que cousu des éléments sur une surface. Mais ça ne s’arrête pas à cela, comme artiste héraldique on pourrait citer Xavier d’Andeville par exemple ou bien Yeonju Sung, une artiste coréenne fabriquant des vêtements à l’aide de légumes, elle fait donc de l’art avec de la nourriture. Mais finalement, en quoi notre réalisation relève de l’artistique ? Et bien notre magnifique bannière fait travailler l’intellect, car, elle véhicule un message à travers une réalisation sophistiquée et travaillée. Elle montre au grand jour notre amour de la pizza et la façon dont on l’assume. Il ne reste plus qu’à apprécier notre blason symbolisant l’amour de l’art et de la pizza.
Pour Oscar et moi, ce qui nous rassemble, ce qu’on a en commun est notre amour des jeux et de la charcuterie. Pour mélanger ses deux idées sous la forme d’une bannière, nous avons décidé de représenter un roi cochon (pour la charcuterie) sous forme d’une carte Inscryption. Nous avons fait en sorte que le design de la bannière soit le plus fidèle possible au jeu de carte Inscryption avec les points d’attaque (en bas à gauche), les points de vie (en bas à droite), le pouvoir (en bas au milieu) et le coût (gouttes de sang) pour l’invoquer.
Nous l’avons nommé « Sa Cochonissance » en référence à « Sa Magnificence » que l’on emploi pour appeler un roi. Pour accentuer son côté royal, riche et puissant, notre cochon est assis sur un trône en marbre (matériau noble), vêtu d’un habit or ainsi que d’une couronne et maniant un sceptre saucisse en or. Le tissu de la carte a été choisi pour sa couleur terne, propre aux cartes Inscryption, le trône est en tissu gris clair, la couleur du marbre, les chiffres et le pouvoir ont été découpés dans du cuir noir afin de respecter les couleurs du jeu, idem pour le cœur. On a cependant choisi de faire le cochon avec des tissus colorés, au lieu de suivre le design des cartes, pour qu’il soit mis en valeur par un contraste de qualité, d’un côté on a des couleurs ternes allant du noir au gris, et de l’autre on a des couleurs plus vives et plus chaleureuses allant du rose au or. Le tissu du roi cochon est rose et rembourrée pour lui donner plus de volume, plus d’importance, ainsi l’œil est attiré vers le cochon.
Pour nous deux, cette bannière c’est un mélange humoristique de ce qu’on aime (les jeux de sociétés et la charcuterie, deux moyens de partager et renforcer les liens sociaux), pour ceux qui verront notre bannière, ce sera la valorisation du cochon. En effet, le cochon est symbole de malpropreté et de ridicule aux yeux des français, cependant en le représentant sous forme de roi on lui accorde plus de pouvoir ce qui nous fait se demander : est-ce qu’on se moque des gens au pouvoir ou bien l’on défend l’image du cochon; est-ce qu’on défend la liberté du cochon (hors élevage) ou bien l’on défend sa place dans la boucherie ? Il y a encore plein de façons de s’approprier notre bannière, qui diffèrent d’un individu à l’autre car après tout l’art est avant une interprétation et est souvent relié à des idéologies ou des croyances.
Notre réalisation se compose de deux tissus différents qui se rejoignent grâce à des liens, en effet nous défendons la rencontre et les liens qui sont créés lors de celle-ci . C’est pour cette raison que nous avons décidé d’employer l’expression « tisser des liens » qui résume très bien notre projet . Puisque la rencontre est un lien, dans notre réalisation ces liens sont des tissus coupés en bande, que nous avons tissés, ce qui appelle à l’expression, de différentes manières.
La rencontre étant le fait que deux individus avec des personnalité différente se découvrent, deux tissu, dos à dos, sont de couleur mais aussi de tissage différent pour symboliser ces personnalité différente. Le tissage bleu et verticale évoque la personnalité de Enora qui est calme et organisé, au contraire la partie en jaune, où le tissage est en forme un labyrinthe ,représente Marion pour sa joie et son immagination parfois désorganisé, le labyrinthe à des angles droit, ce qui laisse penser à une certaine organisation, tout de même .
Sur le tissage jaune nous pouvons apercevoir des chutes de tissus de différentes couleur, tisser dans les interstisses, cela symbolise les autres rencontre faites au cours de notre vie et qui participe à la construction de notre personnalité, de plus pour appuyer le caractère assez hasardeuse d’une rencontre.
Ces deux tissages sont mis dos à dos . Pour en faire une bannière, ces tissus sont montés sur un bout de bois glissé entre les deux tissus . Le Cadre utilisé représente le milieu dans lequel nous nous sommes rencontrés (le lycée) mais représente également nos valeurs communes telles que l’ art plastique, le féminisme.
Le sujet proposé par Clara Denidet était « Ce qui nous rassemble ». Après réflexion, nous en avons conclu que notre plus grande passion commune (hormis les jeux vidéos) était les chats, nos chats. Suite à cela, nous avons établi différents croquis. Nous voulions que le chat soit représenté comme un être divin, nos Dieux (les chats). Nos chats sont pour nous, des membres de nos familles, ils tiennent une place important dans nos foyers. Les chats sont souples, agiles, gracieux. Dans certaines civilisations, ils étaient considérés comme des Dieux protecteurs, comme en Égypte notamment. C’est d’ailleurs pour cela que sur notre premier croquis, nous avons dessiné un chat faisant le signe de la prière, représenté comme un ange, avec de grandes ailes, ressemblant à Jésus chat. Derrière lui, une lumière divine. Le croquis que nous avons choisi pour modèle au final était notre dernier. Il représente un chat de profil (comme les représentaient les Égyptiens), avec un œil sombre. Le chat se situe au premier plan, au centre d’une auréole. Autour de lui, des lignes de couleur arc-en-ciel représentant des rayons. Cela nous donne l’effet que le chat émet ces rayons, il projette toutes les couleurs du monde.
Les tissus pris pour la bannière n’ont pas été choisis pour leur texture, mais plutôt pour leur couleur et leurs motifs. Pour le fond, nous avons choisi un grand tissu noir. Nous avons utilisé des bandes de tissus, rouges, orange, jaune, vert, bleu, violet et rose pour les rayons pour un effet psychédélique, un tissu blanc pour l’auréole divine, et un tissu blanc à pois qui passent du noir jusqu’au gris clair pour le chat. Les rayons de toutes les couleurs partent de milieu de l’auréole blanche et s’arrêtent à la limite du cadre. Les tissus ont été placés de sorte à créer un arc-en-ciel. Le chat est placé au centre pour montrer l’importance qu’il a pour nous. Le chat n’est pas très détaillé, nous avons d’ailleurs décidé de retirer son œil pour qu’il soit le plus sobre possible, et que chacun puisse reconnaître son propre chat en lui. C’est un chat universel.
Notre bannière en action ? Nous avons pour projet de la mettre sur le dos de nos chats telle une cape de roi. Le lieu est donc n’importe où veulent aller nos chats, ainsi que n’importe quand. Ils arboreront cette bannière de la manière la plus majestueuse qu’un chat puisse le faire. Le slogan sera Cette bannière est pour nos seules idoles, nos maîtres de la passion, posés dans l’ombre des humains.
Lorsque l’on a entendu le 1er sujet du trimestre, on était à côté alors on a décidé de faire ce projet et cette réalisation ensemble. On a donc du se questionner sur ce qui nous rassemblait et on en est venu à la conclusion qu’on ne voulait tout les deux pas grandir alors on s’est basé sur ce sujet pour notre réalisation. On a rassembler les mots clés qui pourraient évoqués la jeunesse, l’enfance comme:les bonbons, les couleurs vives, les arcs-en-ciel, la fantaisie. On a cherché comment représenté la demande, le besoin de liberté et on a trouvé l’idée de crée des ailes, des ailes de fée pour rester dans l’esprit de l’enfance. Notre projet était donc de réalisé une bannière en forme de maison, entourée de 2 ailes de fée. Dans cette maison, nous pensions y mettre des taches de peintures sur le toit, des nuages avec un arc-en-ciel au milieu. Le fond serait composé de papiers de bonbons et la maison serait entourée d’une ligne noire.
L’idée de la maison nous est venue quand nous cherchions une forme générale pour mettre tous les éléments à quoi on pensait. On s’est rappelé que lorsqu’on était enfant, on dessinait souvent le soleil dans le coin de la feuille, les mêmes maisons et les petites fleurs. On a donc décidé de prendre l’idée de la maison, avec le contour noir comme le trait de feutre qu’on utilisait sur la feuille étant petits. Le fond en papiers de bonbons était un peu évident pour nous car c’est un symbole que l’on identifie très souvent à l’enfance et c’était aussi une occasion pour nous d’en manger. Les papiers ont étés cousus à la main sur un tissu en sorte de grande mailles. Pour ce qui est des taches de peintures, on a décidé de les faire comme si on était des enfants qui faisaient des bêtises car pour nous, un enfant qui ne fait pas de bêtise n’est pas un enfant épanoui. On a donc découpé des formes aléatoires dans du tissu de couleurs vives, ce qui représente aussi pour nous l’enfance, la jeunesse. L’arc en ciel et les nuages rappellent cette esprit rêveur que nous avions quand nous étions petits. La façon dont nous étions fascinés de voir un arc en ciel étant enfant et que cette émotion disparaît peu à peu à mesure que nous grandissons. L’arc en ciel a été fait avec les mêmes tissus que pour les taches, et les nuages ont été fait en coton puis collés pour amener de la douceur et laisser cet effet de nuages. Pour faire ressortir ces aplats de couleur(taches) sur le fond, nous les avons entourés de blanc. Concernant les ailes, il était prévu de réaliser une structure en fil de fer et d’enfilé par dessus du tissu rose légèrement transparent mais nous avons rencontrés quelques difficultés notamment à cause de l’épaisseur du tissu et sa résistance. Nous avons donc finis par réaliser le contour de l’aile en fil de fer et d’y venir tendre le tissu puis d’y dessiner les formes souhaitées.
Pour finir, nous mettons cette réalisation en lien avec le célèbre personnage de Peter Pan, crée par James Matthew Barrie qui vit dans un monde imaginaire et ne veux pas grandir et qui nous a, dès le début, inspiré pour notre bannière. Nous mettons également en lien notre réalisation avec Tulip, une réalisation en stop motion réalisée par Andrea Animate dans des matières textiles comme de la laine.
Qu’est ce qui nous rassemble ? Tel est la question posée par l’artiste Clara Denidet. La réponse: la voilà, sous forme d’une bannière. Mais comment tout à commencé ? Pourquoi cette représentation de l’appareil feminin lié à la nature ? Et pourquoi nous lie-t-elle ?
Tout d’abord, nous avons pensée à la femme; c’est la chose la plus évidente qui nous liait. Toutes les deux, portons le rôle de femme. Après discussion, nous nous sommes rendu compte aussi que le féminisme était une cause que nous partagions dans nos valeurs. Notre amour pour la nature est un autre des points communs que nous nous sommes découvert. Ainsi nous avons voulu répresenter la femme dans son aspect biologique par le biais de la nature. Nous avons fait des recherches sur les liens entre la végétation et ses atouts pour les organes reproducteurs féminins, telles que la tanaisie et le curcuma, efficace pour les douleurs menstruelles. Ensuite, nous avons réalisé des croquis de fleurs, de fougères et de différents végétaux. Petit à petit nous avons observé et comparé les formes des plantes et végétaux retrouvés dans la nature à celle qui dessine et représente l’appareil reproducteur feminin. Les fougères et leurs spirales sont devenues les trompes, la tanaisie est devenue l’utérus et le curcuma est devenu le vagin. Le féminisme, une cause pour laquelle nous nous battons dans un monde encore inégalitaire, est un mouvement qui lie les femmes entre elles tout autour du monde, tout comme elle nous a liées toutes les deux. Dans la nature on y retrouve une certaine féminité, quelque chose de presque spirituel. Une certaine harmonie unique à la nature tel Baudelaire la décrit dans son poème des Fleurs du Mal “Correspondances” ou il décrit les liens et la correspondances entres les différents éléments, une certaine harmonie qu’on retrouve chez les femmes entres elles et dans la manière de nous soutenir sans forcément avoir le besoin de se parler. Nous pouvons aussi associer la mère Nature à la mère humaine, toutes deux créatrices de vie. Le lien entre femme, vie et nature est très fort. Créatrice de vie c’est aussi ce qui renforce la solidarité des femmes entre elles. La représentation de l’appareil féminin veut dire beaucoup de choses pour chacune et chacun, elle nous lie toutes les deux, mais pas seulement… Il incarne la création de la vie et ainsi nous lie tous. Afin de représenter cette idée, nous avons décidé d’utiliser 2 tissus verts de teintes différentes, superposés pour créer de la profondeur. Le curcuma est représenté par une large bande de dentelle marron sur un tissu orange, la dentelle rappelant les critères de féminité dans notre société occidentale. La tanaisie est representée à l’aide de tampons coupés en rondelles et peint en jaune, car on y retrouve la forme d’une fleur mais cela fait aussi référence au rapport des sociétés aux menstruations, qui est le phénomène unique qui permet ainsi à la femme de créer la vie. Le fond de la bannière est marron en référence à la couleur de la terre, au sol et ainsi à Mère Nature qui lie toutes les formes de vie. Nous aurions aimé pouvoir réaliser un arrière-plan violet qui est la couleur des revendications féministes dans le monde. En tant que bannière, destinée à être vue dans l’espace public, nous avons choisi des formes et des couleurs significatives pour transmettre un message fort d’unité et de protection de la vie sous toutes ses formes. Nous pouvons lier notre oeuvre à celle de Frida Kahlo nommé “Racines”, on y voit ici un lien fort entre la femme et la nature ; la femme se confond avec la nature, formant quasiment une seule entité avec la nature et évoquant la Mère Nature. Le sang dans les racines représentant des veines et artères tout comme dans notre bannière ou l’on représente le lien indissociable entre le végétal et l’humain, ici la femme. La différence est dans la manière de représenter la Femme, ici Frida se représente en tant qu’individu avec une histoire et une culture tandis que dans notre bannière nous représentons la Femme à travers son organe reproducteur. Enfin, Frida Kahlo en tant qu’artiste féministe avec un amour pour la nature représente bien les valeurs que nous avons voulu transmettre.
Pour cette réalisation, nous devions produire une bannière sur un sujet qui nous rassemble. Cette bannière devait être réalisée en tissus récupérés.
.Dans notre société actuelle, qui peut être considéré patriarcale, notre genre féminin nous rassemble car nous avons des expériences similaires. Cependant, ce qui nous intéressais vraiment, c’était non pas le fait que nous soyons discriminées pour notre genre mais le combat que nous menons, chacune de notre côté pour combattre ces inégalité. Alors, le thème que nous avons choisi pour notre bannière est le combat féministe.
Pour représenter ce combat, nous nous sommes appropriés différents symboles féministes. Le première d’entre eux est le poing levé. Ce symbole apparaît dans les années 60, il représente la puissance et la détermination des femmes à triompher le patriarcat. Ce qui nous tenait également à cœur, c’était d’essayer de représenter les femmes en général et non pas seulement un catégorie d’entre elles. C’est pourquoi nous avons réaliser nos poings avec différentes couleurs de peaux. Nous avons associés à chacun de nos 4 poings un autre symbole féministe. Le premier brandit un drapeau violet, la couleur des féministes. Cette couleur caractérise les mouvements pour l’égalité des genres.
Le deuxième symbole est le cintre. Celui-ci représente les luttes pour le droit à l’avortement. Il fait référence aux « faiseuse d’ange » qui pratiquaient des IVG clandestins grâce à cet « instrument ». Ensuite, il y a le début des paroles de L’Hymne des femmes. C’est une chanson créée collectivement en mars 1971 par des militantes féministes à Paris. Elle est devenue un emblème du Mouvement de libération des femmes et plus généralement des luttes féministes francophones.
Enfin, nous avons mis un soutien-gorge qui représente la révolution sexuelle des années 60. C’est une période durant laquelle de nombreuses femmes ont manifesté pour la reconnaissance d’une sexualité féminine.
Enfin, nous avons rajouté sur notre bannière un slogan. Celui-ci est « féministes tant qu’il le faudra ». Pour l’écrire, nous voulaient encore nous approprier une pratique féministe qui est celle du collage. C’est une pratique utilisée pour affirmer la place des militantes féministes ou des femmes en général dans les rues. C’est pourquoi nous avons brodé chaque lettre sur les rectangles individuels. Ces rectangles sont noirs pour qu’ils ressortent face au blanc u fond de notre banderole. Lorsque nous cherchions un tissu blanc pour notre fond, nous sommes tombées sur un vieux draps avec des initiales brodées dessus. Autrefois, on demandait aux jeunes filles de broder leurs initiales sur leur drap pour plus tard pouvoir ajouter celles de leur mari.Car sur notre tissu il n’y a que les initiales d’une femme cela veut dire que sa propriétaire d’origine n’a jamais été marié, ce qui était une honte avant.
Nous pouvons lier notre réalisation avec d’autres œuvres de différents artistes :
La performance réalisée par les féministes du film « riposte féministes » lors du festival de cannes. Sur le célèbre tapis rouge, les militantes ont brandit une banderole avec les noms de femmes victimes de féminicides. Elles utilisent comme nous la banderole pour dénoncer les violences sexuelles et sexistes.
Le travail de l’artiste Carolina Caycedo qui coud ensemble des vieux habits récupérés. Elle a ensuite brodé dessus le noms de femmes qu’elle admire. L’artiste lie tissus récupérés, couture, broderie et féminisme tout comme nous.